The following takes place between the May the 17th, and May the 27th… (pas de japanimation pour une fois).
Mardi 17 mai :
Après une fin de semaine intense parce qu’un homme économique français n’a pas su retenir sa quéquette dans un hôtel américain (ce qui fait que changement de dernière minute du contenu de l’émission, que course, et que recherche de traduction du mandarin au français à l’arrache, tout ça pour ça), une bonne dizaine de jours de break s’imposait. Et ça a commencé par un premier retour dans ma ville de cœur, Nantes, belle endormie, Venise de l’Ouest, arpentée par Jacques Demy, Jules Verne et même des géants. Après un voyage tout à fait pas notable via le TGV n°8103 (matage de Level E pour rédaction du présent article), j’arrive à Nantes, donc, à 16h12. Le temps de déposer des affaires presto, je file à Prun’ (radio sise au 19 rue Jeanne D’Arc, tout près de Talensac, ce qui est bien pour quand il y a de grosses teufs dans les locaux, que comme ça, y’a juste à traverser la rue pour bien se remettre de sa nuit blanche en mangeant des huîtres ou des galettes saucisses vendues au marché couvert en face). J’y croise des accointances que ça fait plaisir de voir, et surtout, j’y récupère des flyers pour une des dernières opérations de tabassage pour ce qui va se passer le 20 mai.
Ces flyes distribués à la croisée des trams 1 et 2, je rejoins ensuite une camarade mienne pour suivre un cours de cuisine moléculaire rigolo où on fait des billes de sirop pour diabolo décomposé (photo de gauche), des cannellonis de marron farcis aux champignons sans pâte à nouille (en haut à droite), ou encore des faux œufs sur le plat sucrés au sucre pétillant (en bas à droite). C’est fort amusant, et ma foi pas dégueu du tout.
Je finis cette chouette journée en allant chez une fille qui fait des ragoûts de légumes, qui parle de développement durable en utilisant pas de tampons mais une espèce de ventouse en caoutchouc, et qui boit du Lambrusco fort bon.
Après avoir reconnu conjointement avec Pingolin que Henry Michel était quand même un bon animateur – cf. Cannes Inside – je dors.
BD lue : Kazuichi Hanawa, Contes du Japon d’autrefois.
Mercredi 18 mai :
Réveil en fanfare avec ce superbe morceau, ode au cinéma d’hier et d’aujourd’hui, et complètement con. Mais pas le temps de lambiner : j’ai un train à prendre, direction La Roche Sur Yon, terre de contrastes. J’y retrouve ma famille, mes amis, mon bordel, et quelques pseudos raretés oubliées au fin fond de mes piles de CDs. Ca me rend heureux. Sinon, rien d’intéressant : La Roche Sur Yon est toujours cette ville de province administrative d’un ennui mortel quand tu es jeune et que tu ne souhaites pas spécialement passer tous tes week-end à t’hyperalcooliser. Mais l’océan est pas trop loin, alors ça va.
Donc ressoursage, dormage dans ma piaule qui a assez peu évolué depuis ma sortie du lycée (il y a 8 ans, donc… sigh…), et glandage sous le soleil vendéen.
BDs lues : Alan Moore, Supreme Vol. 1 – L’Âge d’Or ; Naoki Urasawa, Pluto Vol. 7 ; Greg Rucka & Michael Lark, Gotham Central Vol. 2 (chez Semic).
Jeudi 19 mai :
Toujours en Vendée, toujours rien. Ah, si… non, en fait, non. Une journée aussi vide et insipide que le scénario de Dragon Ball Evolution.
BDs lues : Brian Azzarello & Lee Bermejo, Joker ; Shinobu Kaitani, Liar Game Vol. 1 ; Hergé, On a marché sur la Lune.
Vendredi 20 mai :
L’oisiveté parentale a du bon, mais à un moment, faut plus déconner. Place au big show, parce que Now Is the Time (Polysics inside). Retour à Nantes pour l’évènement ligérien de l’année. Ouais, rien que ça. Rien à battre de Royal de Luxe, de l’Abbaye de Fontevraud, des 3 Éléphants ou du Vendée Globe. Si tu n’étais pas sur le campus du Tertre le vendredi 20 mai 2011 à partir de 18h00 pour assister à une fête de fin d’exams de ouf’ malade à faire danser un sourd, tu as un peu raté ta vie. C’est dur à encaisser, ce genre de jugement, mais c’est hélas la triste vérité. Mais bon, ça va, tu t’en remettras, petit d’homme. Et puis mes potes sont mieux que les tiens, alors si t’y avais été, ç’aurait été moins bien, quoi qu’il arrive. Bref, 8 à 10 heures de show quasi non stop, organisé par l’Université de Nantes et Prun’.
Notez que les 3/4 du temps, j’étais à servir/boire des bières, donc j’ai pas non plus pleinement profité de tout, pas comme d’autres qui faisaient rien qu’à picoler et draguer des mineures.
Ce soir là, donc – plus ou moins dans l’ordre – j’ai servi de la bière, le beauf de Londres m’a offert un des cadeaux les plus cools qui soient – un Vegeta avec les sabres de Zorro de One Piece ; il a depuis rejoint ses nouvelles amies -, je me suis fait chier en écoutant Moon Duo, je m’en foutais quand Solar Bears jouait, je me suis désarticulé en guinchant à mort sur Berg sans Nipple et Disasteradio, j’ai kiffé devant le mapping des Digital Slaves, j’ai vu Batman et des entités rouge et vert fluo flippantes. Mais tout ça n’était rien à côté du clou de la soirée, le marathon de 40 DJs venus passer chacun leur tour (3 minutes 30 maxi) et non stop leurs best boulettes ever. De vraies perles aux grosses putasseries, je me suis fait des bleus aux genoux (que je ne regrette pas le moins du monde) en sautant sur House of Pain, en bounçant sur un remix drum’n’bass de Porque te vas, en headbangant sur Slayer, en bougeant les bras sur Dead Prez et bien d’autres trouvailles grandioses, du mec qui sort son cubain sur Biggie au type qui toaste sur un obscur reggae. Du bonheur pour les tympans et le corps en général (alors que j’aime même pas le reggae).
A 2h30, quand le dernier bus relais part et que la musique cesse, les quelques 3000 à 4000 pécores venus s’injecter du son, de l’alcool et d’autres substances plus ou moins répréhensibles dans les oreilles/veines/yeux sont à ramasser à la petite cuillère, heureux d’être contents. Pendant ce temps, la mighty team Prun x Université s’activera jusqu’à des 5h00 du mat’ pour laisser l’endroit aussi propre qu’elle l’a trouvé en arrivant (vaste entreprise, à la vue des nombreux cadavres – gobelets ou bouteilles vides comme humains – qui jonchent encore le sol à cette heure avancée de la nuit). Bref, à 5h30, je peux m’écraser sur le canapé qui me sert de lit, le sourire aux lèvres et les muscles endoloris. Merci encore mes potos d’avoir été là pour LA RÉUNION. J’vous jure, le jour où on réalise une machine à voyager dans le temps, j’vous ramène tous en mai 2009 et on kiffera. Merci encore Prun. J’te jure, le jour où je deviens milliardaire, j’te file la moitié de ma thune.
BD lue : Alan Moore, Supreme Vol. 2 – Le Retour.
Samedi 21 mai :
Réveil tardif. Forcément. Gueule de bois. Forcément. Manger s’impose. Bleh.
Mes esprits récupérés là où j’ai pu les retrouver, je constate que mes darons, de passage à Nantes pour acheter de quoi jouer à Nicolas Sarkozy à La Courneuve (un Kärcher, quoi), peuvent me ramener à moindre frais. Je me retrouve donc à nouveau en Vendée, pour une soirée où le monde tournera moins vite et où la vie semblera bien plus fade après cette veille de ouf’ malade à donner envie de frapper un ours.
BDs lues : Eiichiro Oda, One Piece Vol. 1 à 34 (j’avais du temps à perdre, et puis le combat entre Luffy et Foxy est complètement dingue d’humour et de génie).
Dimanche 22 mai :
Aussi étrange que ça puisse être, aujourd’hui, je suis à nouveau à Nantes. Incompréhensible. Le temps est bien plus maussade que les jours précédents. Mieux vaut être dans une voiture à destination du Parc des Expositions de la Beaujoire plutôt qu’à tenter un barbecue par ce temps précaire. Ce retour vers la Cité des Ducs n’est pas une nouvelle lubie pour une raison alcoolique (pas cette fois). Il se trouve simplement que la metteuse en scène Ariane Mnouchkine a, tout au long du mois de mai, mis en scène (c’est son boulot après tout) sa nouvelle pièce Les Naufragés du Fol Espoir dans une des halles de ce parc des expositions. La représentation du 22 était la dernière. Et j’y étais. Jean-Luc Courcoult aussi, mais a-t-on vraiment besoin de parler d’un gros type au teint orange qui porte des lunettes rouges ? Non.
Sur scène, des actrices habillées en soubrettes strauss-kahniennes et des acteurs vêtus de costumes militaires Belle Époque (oui, comme les playmobiles pour gonzesse, là). Un décor mouvant en direct, créé, truqué et démonté sur scène dans le feu de l’action par des acteurs interprétants des acteurs/intermittents d’avant la guerre de 1914-1918. Résumer la pièce serait chose ardue, l’intrigue étant à tiroirs, à l’image d’un Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki. Sachez seulement qu’il s’agit là d’une fable naïvement socialiste (dans l’acceptation marxiste du terme) se déroulant à la veille de la Grande Guerre, intense, incroyable, grandiose. Les 4 heures de spectacle passent comme un charme.
BDs lues : Motoro Mase, Ikigami Vol. 7 ; Luz, Claudiquant sur le dancefloor.
Lundi 23 mai :
A nouveau en Vendée. Il ne se passe pas grand chose, à part mes parents qui essayent de changer de forfait de portable, mais en fait non. Formidable.
BDs lues : Mark Millar & Steve McNiven, Old Man Logan ; Joann Sfar & Tanquerelle, Professeur Bell Vol. 4 – La Promenade des Anglaises.
Mardi 24 mai :
Toutes les bonnes choses ont une fin. Il est temps pour moi de quitter mon Ouest bien aimé pour m’en retourner à la capitale. Mais pour ce faire, un peu de style, que diable ! Mes parents ayant eu la bonne et riche idée de m’offrir une place pour les match se déroulant sur le cours Suzanne Lenglen le 24 mai, c’est en famille que je reviens à Paris, pour une journée de sport assis avec toute la smala.
Devant mes yeux ébahis s’ébattent Andy Murray (qui bat le français Eric Prodon 6-4/6-1/6-3), Ana Ivanovic (qui se fait sortir par la suédoise Johanna Larsson en 7-6/0-6/6-2), Robin Soderling (qui a eu fort à faire face au jeune américain Ryan Harrison, défait 6-1/6-7/6-3/7-5) et Kim Clijsters (qui a lutté bizarrement contre la biélorusse Anastasiya Yakimova 6-2/6-3). Et aussi Alain Madelin qui sortait de BFM TV. Journée fort ensoleillée et chouette, même que j’ai bronzé, et même que j’ai pris un coup de soleil sur l’oreille gauche.
Le soir, après avoir payé trop cher un taxi, je suis enfin chez moi, et c’est plein de joie et d’entrain que je travaille jusqu’à 00h30 (ô misère…).
BD lue : Tôru Fujisawa, GTO Shonan 14 Days Vol. 1 (Quoi ? Le volume édité par Pika sort pas avant septembre 2011 ? Faut croire qu’il y a des petits cons dans mon genre qui pigent pour des mag’ BD qui reçoivent des épreuves pré-édition par la Poste alors… FFFUUUU !!)
Mercredi 25 mai :
Rien de bien notable ce jour, mis à part le fait que : 1/ J’ai effectivement chopé un coup de soleil sur l’oreille gauche alors que je pensais que c’était pour de rire en fait, même que quand je la touche, ça me fait le même effet que quand on touche un masque en caoutchouc qu’on aurait laissé traîner au soleil – ca colle, et puis ça se décolle – et c’est bizarre ; 2/ Sous la douche, en frottant un peu trop fort, je me suis explosé un bouton du dos, mais j’endure cette souffrance dans le silence. Avant, il fallait prouver sa bravoure et son courage et sa force en ne montrant des cicatrices que frontales (cicatrices dans le dos = lâcheté) ou en se scarifiant le visage. Aujourd’hui, puisqu’il faut qu’on ait une belle peau (on sait jamais, si d’aventure on tape dans l’œil d’un repéreur de nouveaux modèles pour Garnier), on fait plus ce genre de trucs. On a juste des boutons dans le dos (parce que se coller du Biactol dans le dos, c’est pas méga évident). Bref, en endurant en silence les élancements de mon dos endolori par cette fraîche cicatrice dorsale grosse comme une tête d’épingle, je me sens trop viril.
BDs lues : François Ayrolles, Les Amis ; Jirô Taniguchi, Le Gourmet Solitaire ; Bouzard, The Autobiography of me too two.
Jeudi 26 mai :
Retour à la dure réalité : reprise du taf. Mladic arrêté, printemps arabe enlisé, G8, Carla Bruni en cloque (NON ? SI !), pause déjeuner (chirashi saumon) devant un épisode de Chuck, je suis trop bon dans ce que je fais. Je commande aussi les volumes de Top 10 qui me manquaient. Je suis tellement bon que j’arrive même à enlever l’espèce de croûte en quoi s’était transformer mon coup de soleil auriculaire sans même saigner. Je vous aurais bien montré la dégueulasserie que j’en ai retiré, mais elle s’est volatilisée au taf avant même que j’ai le temps de la photgraphier. Déception.
Et puis le jeudi, c’est aussi le jour des Pères Populaires (M° Buzenval, bar sympa/con où je retrouve des gens de Nantes hebdomadairement histoire de se rappeler d’où l’on vient et où l’on va dans la grande ville et la grande aventure de la vie – mais tu peux venir aussi, hein, on est ni sectaires ni bégueules). Fatalement, je bois trop de bière. Fatalement, je suis ivre. Fatalement, je parle de n’importe quoi, des réseaux radiophoniques à la production en passant par la bande dessinée ou le cinéma de Terrence Malick qui est chiant à mourir (DAMN YOU, TREE OF LIFE !)… Bref, je loupe le dernier métro, le ventre plein de mousse, et dois donc en conséquence remonter le Boulevard Voltaire de Nation à République à pied, dans le froid boréal ressenti de la nuit parisienne. Un arrêt au stand Domac (situé au 130 Bvd Voltaire) plus tard, c’est l’estomac plein de mauvaise nourriture que je reprends ma route hésitante. J’envoie des textos cryptés à mes coreligionnaires d’alcoolisme, et je crois que je passe des coups de fil abscons à des amis. Bref, de quoi se détester. Arrivé chez moi, avant de m’écrouler sur mon pieu, je ne peux m’empêcher de mater le dernier épisode de South Park avec Slash (je crois que c’est la première fois depuis la début de cette saison que je ris d’aussi bon cœur devant un SP), et certainement Maria Holic Alive aussi, vu le statut FB posté à une heure avancée de la nuit retrouvé pour le bien de la rédaction de ce post : (and I quote…) « Note pour moi-même : ne plus jamais mater l’ending de Maria Holic Alive en revenant des Pères Po^(Métro Buzenval) à 1h00 du mat’. JAMAIS. » Ca a très peu de sens, mais je suis persuadé que sur le moment, je me suis trouvé très spirituel… Je me déteste.
BD lue : Tamiki Wakaki, Que sa volonté soit faite Vol. 3.
Vendredi 27 mai :
Vient alors le vendredi matin, et je dois me lever pour aller travailler pardi ! Et bizarrement, ça se passe bien. Pas de gueule de bois, pas de relent dégueu, nope, niet, nada. J’ai retrouvé le métabolisme de mes 19 ans, c’est formidable. Bref, le cœur vaillant et le nez haut dressé, je travaille tel un bon travailleur, finissant mon travail à tour de bras comme il faut. Pile le temps pour récupérer une griffe de Wolverine en plastique et un mégaphone que mon père, de passage à Clairefontaine via Paris pour un cocktail/gala/truc de banquier sportif (très marrant de voir des quadras en polo de sport, coupe de champagne à la main, trinquer avec des types habillés en maîtres du monde, quand des gars déguisés en pingouin déambulent plateaux argentés couverts de petits fours entre tous ces quidams) m’a ramené.
Mais pas le temps de traîner avec tous ces gens sûrement très intéressants. Je file à Porte de Pantin, à la Grande Halle de la Villette, pour aller voir un concert. UN CONCERT ! C’est le début de Villette Sonique. En ouverture ce soir : Emeralds (CHIANT !), Discodeine (marrant et bien sympatoche), et surtout Animal Collective. N’écoutez pas/croyez pas les haters blasés du cul qui ont trouvé le concert pas terrible sur Twitter. C’est des menteurs. Je le sais, j’y étais ! J’y ai même croisé un ancien chargé de prod de TV5MONDE et Maya Neskovic ! Et se retourner la rotule sur BrotherSport, c’est toujours bien plaisant. Open up your, open up your, open up your throat…
BDs lues : Luz, Cambouis ; Kakifly, K-ON ! Vol. 1 (Comment ? Le volume édité par Kaze Manga est pas prévu avant la 2ème semaine de juin ? Faut croire que des petits cons dans mon genre bossent dans la presse BD et reçoivent aussi des trucs par PDF… FFFUUUU !!)
Et les 10 jours se finissent dans l’exaltation de ces néo-hippies inclassables et géniaux, dans la confusion des genres et les odeurs de merguez-brochettes. C’est tout requinqué que j’affronte à présent l’avenir, qui a intérêt à me donner un sursis niveau boulot, sinon je lui pète les jambes, et pas question de lui verser des dommages et intérêts à vie.
Bonus track :
Samedi 28 mai :
Bon, j’ai aussi passé un super samedi, alors ça vaut le coup d’être raconté, non ? Non ? Rien à foutre. C’est blog à moi que j’ai, d’abord, alors voila, je fais ce que je veux. Na.
Tout commence par une matinée et un début d’après-midi de taf normaux. Je suis tellement fort que je débauche à 16h30, pile poil pour être à 17h00 à La Villette (ouais, encore), pour le concert de Caribou. Là, je retrouve des potes dont un fameux twitto/branlo, et puis on picole des liches et c’est chouette, et le concert commence. Très sincèrement, Caribou, les 2/3 du temps, j’en ai eu plein mon trou de nez. Était-ce dû à la surpopulation de hipsters-un-peu-trop-habillés-au-second-degré/bobos/biobos/modasses/putafranges présents qui t’écrasaient les pieds sans même s’excuser ? Ou bien l’irrégularité du set (alternant entre pop chiante et électro un peu plus bandante) était-elle à mettre en cause ? À moins que ça ne soit le fait de s’être levé alors qu’on était si bien assis… Je ne sais pas. Mais j’ai pas kiffé.
Qu’importe. Après, il y avait la finale de la Champions’ League. Fervent supporter de Manchester United depuis Fifa 1999 (sur Nintendo 64 à l’époque… je niquais tout avec cette équipe, celle des Yorke, Schmeichel, Solskjær et autres Giggs), c’est la mort dans l’âme que j’ai dû reconnaître la supériorité du superbe jeu catalan, avec cet enfoiré de Messi trop bon pour être humain.
Légèrement dégoûtés de la vie – ceux pour les mancuniens, en tout cas – nous nous rendons enfin à la Flèche d’Or, assister à la fin du set de The Wave Pictures. Indie pop qu’ils me disent. Chiant que je me dis. Et puis en fait non. Ces Britanniques m’ont redonné foi en l’Angleterre avec leur musique sympatoche, et même que j’ai trouvé ça mieux que Caribou. Et puis à la fin, je rentre chez moi.
BD lue : Brian Lee O’Malley, Scott Pilgrim’s Precious Little Life.
PS :
Le titre de ce post est une vague référence à un titre du Tokyo Ska Paradise Orchestra (SkaPara pour les intimes), 5 Days of Tequilla. Voila. Bonne nuit.