Presque une semaine depuis le dernier post. Le continuum espace-temps doit avoir évoluer depuis que j’ai lancé ce blog, parce qu’il me semble que j’avais un rythme un peu plus soutenu… À MOINS QUE CE SOIT PARCE QUE JE RECOMMENCE À AVOIR UNE VIE SOCIALE ? OU ALORS PARCE QUE JE SUIS PASSÉ À PLEIN TEMPS ET QUE CONCILIER BOULOT, SORTIES, VISIONNAGE D’ANIMES, VISIONNAGE DE SÉRIES, LECTURES, RÉDACTION D’ARTICLES POUR DES VRAIS MÉDIA ET RÉDACTION D’ARTICLES POUR LE BLOG, C’EST DIFFICILE AVEC DES JOURNÉES DE SEULEMENT 24 HEURES… Bref, c’est pas parce que c’est les vacances (c‘est les vacances en Italie) ou quoi – j’en aurai pas avant au moins dans un an, des vacances… – mais bien parce que ma vie est mieux remplie qu’avant. Et en plus, je viens de me procurer Stracraft II… Et en plus je compte me procurer les Etrian Odyssey… Et en plus je compte me procurer l’intégrale de Buffy… I’M FUCKIN’ DOOMED 4 THE NEXT 3 YEARS (at least) ! Mais trêve de pignage et passons aux choses sérieuses. Aujourd’hui : la saison été 2011 en japanimation, placée sous le signe de Dieu, des lapins et des monstres en tout genre.
Nichijô n’est pas Azumanga Daioh
On commence par les séries persistantes. Nichijô reste Nichijô, et c’est très très bien comme ça. Toujours cet absurde constant, ce trolling incessant et ces petits moments de poésie quotidienne. Je me répète, mais même quand c’est moins bien, ça reste beaucoup mieux que la plupart des productions à caractère lolisant (hein, SKET DANCE). Même si le rythme a quelque peu changé depuis que le personnage de Nano (le petit robot, cadeau d’Ulysse à Télé… ah, on me dit que non) fait partie du crew des lycéennes, la série garde sa fraîcheur et sa réalisation parfaite. Et, GOD !, cette scène ! Je l’attendais depuis le début, je crois (ouais, je suis un infâme pirate des interwebs qui lit des scans de Nichijou en ligne parce qu’aucun éditeur francophone ou anglophone n’est foutu de publier des bijoux comme ça et préfère financer ce branle-bourse de Tonogai avec ses thriller-Saw-like-pour-EMO-de-13-ans plutôt que de prendre un peu de risque avec des trucs bien mieux), et le rendu animé est à la hauteur de mes espérances : une scène d’humour muet de 4 minutes qui n’a rien à envier aux meilleurs Monty Python.
Hanasaku Iroha n’est pas Working !!
Après un coup de mou de mi-saison, HanaIro repart dans la bonne direction. Ohana est un peu moins au centre de l’histoire (après tout, elle a eu son heure de gloire dans les épisodes précédents), et c’est bien le microcosme financièrement précaire du ryôkan Kissuissô qui devient petit à petit le personnage central de l’histoire. On en découvre un peu plus sur les personnages secondaires, on leur construit une vraie personnalité et de vrais problèmes internes, et on les voit évoluer petit à petit. D’un point de vue purement « construction narrative », la série se permet même des petites trouvailles amusantes, comme conclure un épisode de manière assez tranchée avec une scène qui n’a rien à voir avec l’intrigue développée avant. Et puis les petits soucis d’animation qu’on avait pu voir ça et là ont tendance à diminuer.
Voila pour les anciens. Soit dit en passant, je continue de regarder Tiger & Bunny, STEINS;GATE (ces deux séries sont très bien, mais j’ai une préférence pour Tiger), et Dieu sait pourquoi, SKET Dance. En fait, j’ai ma théorie sur pourquoi je reste captivé par cet anime aussi intéressant qu’un feu de bois et aussi drôle qu’une blague carambar : c’est comme quand, au lycée, pendant une dissert’ de philo, on se rend compte au bout de 2 heures de rédaction (sur 4) qu’en fait, les idées qu’on développe, la problématique qu’on a choisi, le plan qu’on avance, tout ça, en fait, c’est de la grosse merde, et qu’il est trop tard pour tout recommencer. Mais on persévère, parce que quitte à faire de la merde, autant la faire jusqu’au bout. Bref, SKET Dance, c’est mon « La vérité dépend elle de nous ? » à moi.
AND NOW, NEW SERIES !
Ikoku Meiro no Croisée n’est pas Gosick
J’avais déjà abordé cet anime dans mon premier post de juillet. L’histoire d’une petite japonaise, Yune, de bonne famille qui se retrouve, par un truchement un peu improbable et pas vraiment dévoilé, à jouer les bonnes et les phénomènes de foire dans une forge d’enseigne à Paris, vers 1890 (le premier qui dit le contraire, je lui fais manger ses dents). Une série qui tourne donc essentiellement sur les différences culturelles, et le sentiment d’attraction/crainte qu’on peut avoir face à des comportements, des objets, des aliments et des espaces qu’on ne comprend pas de prime abord (spéciale casse-dédi à ce gros con de Anders Behring Breivik), mais qu’au final, on se retrouve sur les « little differences » chères à Jules Winnfield. Yune est moe comme tout, les décors sont pas dégueux du tout, l’histoire, si elle ne casse pas 3 pattes à un canard, est sympathique. D’ailleurs, un semblant de scénario commence à émerger avec ce 4ème épisode. Croisée, c’est un univers sans méchant qu’on regardera pour l’atmosphère et les bons sentiments humains.
Baka to Test to Shôkanjû Ni ! n’est pas Weiß Survive
J’attendais cette suite avec hâte. Baka to Test to Shôkanjû, avec son rythme à 200 à l’heure, son cast bien marrant et son humour assez random shaftien (l’épisode hommage à NGE était bien WTF) m’avaient beaucoup plu, avec Durarara, Katanagatari et Hanamaru Yôchien (ben quoi ?) qui commençaient à la même époque. Les OAV m’avaient quelque peu déçues. Et j’espérais donc que la suite directe à la première saison allait être à la hauteur de mes attentes. Au bout de 3 épisodes, je suis encore un peu partagé… J’aime retrouver les perso, leurs attitudes, les situations absurdes et l’absence de cerveau de Akihisa. J’aime moins… je sais pas en fait. Je me suis forcé à aimer les 2 premiers épisodes, qui en soient n’étaient pas spécialement mauvais. Mais y’avait un truc qui n’allait pas… Impossible de mettre le doigt dessus. Par contre, l’épisode 3, découpé en 2 historiettes bien distinctes et bien dynamiques, très très bon. Un dernier truc me turlupine par contre : sur le screencap que vous pouvez voir ci-dessus, c’est quoi le TRUC EN HAUT À DROITE AU NIVEAU DE LA MÈCHE DE AKIHISA ? Parce que je trouve que ça ressemble sacrément à ça. Or, ça, c’est un vibromasseur. Wadda Fuck SRSLY ? Enfin, n’oubliez que concernant Hideyoshi, IT’S A TRAP !
Mayo Chiki n’est pas Maria†Holic
Tiens, en parlant de trap, y’a aussi Mayo Chiki. L’histoire du majordome d’une ojô-sama qui en fait est une fille, et que y’a un mec qui est allergique aux filles qui découvre que celle qui se fait passer pour un mec est en fait une fille, et ça fait des pataquès monstres et improbables et hilarants et complètement inédits et pas du tout déjà vus dans des séries comme Maria†Holic, Ladies vs Butlers ou Girls Bravo. Bon. Le pompage de Maria†Holic est über évident. C’en est d’ailleurs presque choquant, et on pourrait se demander pourquoi suivre cette série pas originale, qui accumule les clichés (de la visite médicale à la fille de bonne famille sadique, en passant par la femme de chambre borgne dont on imagine un passé dans les forces spéciales ou le quiproquo au sujet de l’homosexualité tout ça – Subaru, le/la majordome, doit cacher au reste du monde son statut de fille sinon quoi… bah, on s’en fout). Oui, pourquoi ? Moi-même je ne sais pas. Et pourtant je continue… Mais c’est pas le même genre qu’avec SKET Dance par exemple. Y’a quand même un truc qui me plaît bien dans ce bouzin. Est-ce que c’est Subaru, qui est tout à fait charmante quand elle est habillée en fille ? Ou est-ce la réal’, pas si mal pour une production Feel ? Je ne sais pas, et je me laisse encore 3 épisodes pour détester cette série.
Uta no Prince-sama Maji Love 1000% n’est pas Nodame Cantabile
Sous-titre du screencap : « J’me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie d’collec de pin’s à la con ». Uta no Prince-sama Maji Love 1000% fait partie des nombreux animes diffusés (entre autre) sur la plate-forme NicoNicoDouga. Forcément, il faut pas s’attendre à du grand art non plus. On a donc à faire avec un reverse harem anime. Comprendre par là que contrairement au harem manga, où un loser se retrouve soudainement convoité par une poignée de filles, là, c’est une fille un peu chétive qui se retrouve entourée de gosbo ultra archatypés pour plaire à la ménagère de moins de 50 ans. On a le mec à lunettes qui aime les choses mignonnes, le japonais tradi ténébreux, le bishônen irascible, le gentil crétin à la positive attitude… Et sinon, ça se passe dans une académie chargée de former des idols et des compositeurs pour idols. Le genre d’établissement complètement improbable que seule la fiction peut concevoir. Cette série applique à merveille la 32ème loi des animes, qui stipule que n’importe quelle couleur du spectre visible peut être considérée comme une couleur de chevelure normale (peut s’appliquer aussi aux yeux ; bon sang, mais regardez-moi les iris improbables de Haruka, l’héroïne ci-dessus : vert ET jaune ! Si c’est pas complètement con, ça…) Bref, c’est marrant à voir au second degré, je pense, cette série.
Morita-san wa Mukuchi n’est pas Hidamari Sketch
Dieu que cet anime est laid. J’ai pas vu de design aussi moche depuis un bon moment. Mais bon, ça a le mérite de durer pas trop longtemps (3’30 par épisode, dont 30 secondes d’opening superflu) et d’être diffusé qu’une fois par semaine. Alors c’est passable. Un peu comme passer par la rue Beaurepaire pour rejoindre la Rue Albert Thomas : y’a une infecte odeur d’œuf pourri qui émane de je-ne-sais-où, mais bon, comme on fait que passer, on supporte ça en silence et on avance. Concernant l’histoire, je suis pas bien sûr de quoi ça parle : relations crypto-gay entre filles, typologie des caractères chez les lycéennes japonaises, ennui… Je ne sais.
The iDOLM@STER n’est pas K-ON !!
THE iDOLM@STER (série de jeux vidéo grosse au Japon – ALPHAVILLE ! – où on dirige un manager dans une société d’idols) avait déjà eu droit à une sorte d’adaptation animée. Il s’agissait de Idolmaster Xenoglossia, un truc très naze avec des mecha et les persos principaux de la licence en ersatz de pilotes d’EVA. Mais rien qui touche de près ou de loin à THE iDOLM@STER que les otaku fan des Morning Musume connaissent. Jusqu’à aujourd’hui. On suit le parcours d’un jeune manager anonyme, qui va avoir à charge de remettre à flot 765 Productions, une boîte d’idols. On retrouve les persos, leurs caractéristiques et leurs doubleuses. Et l’intérêt globalement aussi plat que l’encéphalogramme d’une éponge qu’un type lambda pourra avoir pour ce genre de série/jeu, où il ne se passe rien. La réal’ n’est pas sale, les chansons sont catchy, mais l’histoire… Chaque épisode va tourner autour d’une idol et de ses problèmes qui la bloquent pour évoluer dans sa carrière (genre celle qui a pas de poitrine, ou celle qui est androphobe, ou celle qui arrive pas à sourire), et puis voila. Réservé uniquement aux fans de la série.
Nyanpire n’est pas Chi’s Sweet Home
Série courte (4’30, dont 0’30 d’intro et 1’30 de pur ending mais j’y reviens), Nyanpire est la petite menthe de la semaine après un visionnage de truc un peu plus dense et/ou bourrin et/ou prise de tête. On y suit un chaton qui est devenu un vampire-chaton. Et il a faim. Et il cherche du sang. Et il est tout chibi. Et c’est à peu près tout. Pas d’histoire linéaire, c’est débile et mignon à souhait, et chaque épisode nous réserve son nouveau perso (pour l’instant) : un samouraï gay et un ange sadique. Et c’est… c’est … C’EST GÉNIAL ! (©Patrick Sébastien). C’est génial parce que. Point. Et c’est encore plus génial parce que nouvelle collab’ entre Hyadain (le génie derrière les opening fous de Nichijô) et Natsuko Aso, et c’est complètement dingue. Regardez-moi ça ! On dirait le mash-up improbable entre Chi’s Sweet Home, Twillight, h.NAOTO, Nafissatou Diallo et LMFAO !
Itsuka Tenma no Kuro Usagi n’est pas Shakugan no Shana
La scène illustrée ci-dessus a un sens. J’en suis quasiment certain. Itsuka Tenma no Kuro Usagi suit Gekko qui, contrairement à ce que son prénom indique, n’est pas un reptile, mais un être humai doté de d’une immortalité limité, grâce à la fille aux cheveux roses/bleus, qui est en fait une vampirette, mais gentille, et aussi son amie d’enfance, même qu’elle a été emprisonnée dans un plan spatial étrange pendant 9 ans, et tout le monde trouve ça triste mais normal. BREF, ensemble, ils vont se retrouver impliqué dans un conflit contre des forces démoniaques mauvaises du Mal, et leurs péter la djeule, aux forces démoniaques, m’voyez. Parce qu’il faut bien sauver le monde, ma bonne dame. Derrière ce pitch peu clair (il est tard) se cache une série ma foi bien torchée, avec un chara design intéressant et une animation pas mal, et surtout une histoire vraiment chouette, oscillant entre action, humour, drame, horreur et un peu d’émotion (on serait rien sans ça, juste des tas de chair sans âme). C’est prenant et bien construit et les personnages interagissent bien entre eux dès le départ. Une bonne surprise.
Dantalian no Shoka n’est pas Pandora Hearts
Une fille qui vit dans une bibliothèque et qui a le pouvoir d’invoquer des livres magiques quand un type lui enfonce une clé dans le torse… Tonton Freud aurait très certainement des trucs à dire sur la psychè du scénariste, mais on est pas là pour ça. Pendant l’entre-deux guerres, un dandy hérite de la bibliothèque de son grand-père bibliophile, Club Dumas style. Il trouve, dans la bibliothèque, une goth’. Et puis il y a des mystères, comme dans Le Chien des Baskerville, sauf que ça se passe entre-deux guerres, en Angleterre. Et comme l’Angleterre est une terre de magie, ben pour résoudre les mystères, on utilise la magie. J’ai de plus en plus de mal à résumer les séries. Je vais m’arrêter là et donc passer à la phase de critique. Visuellement, Dantalian est sympa. Le duo classique marionnette/marionnettiste (ou assimilés) fonctionne bien, et les mystères ont cet aspect gothique qu’on aime bien dans les animes un peu noirs. Et surtout, Hugh, le héros, utilise l’expression « Noblesse oblige« , ce qui en fait d’office un type cool.
Saya est une jeune fille un peu maladroite qui a du mal à digérer son complexe d’Électre, qui porte des lunettes, qui aime le café, les guimauves et chanter, et qui tue des streum’ pas possibles à grands coups de katana magique. Elle vit dans un temple shinto avec son père. Sinon, sa vie est assez banale. On sait tout de suite que CLAMP a mis la main à la pâte dans la conception de cette série : chara-design longiligne, couleurs en rouge et noir, petites filles mignonnes et adolescentes androgynes. Je n’ai pas suivi la série des Blood. Mais paraît-il que ce spin-off peut se comprendre sans avoir de connaissance préalable, donc je regarde. Graphiquement, forcément, c’est chiadé : on aime ou on déteste le style de CLAMP, mais en tout cas, il ne laisse pas indifférent. L’histoire, si elle a déjà été vue 1000 fois, garde une saveur un peu particulière, dans le contexte (un village un peu isolé dans le style de celui de Yosuga no Sora) et dans la caractérisation des persos. Seul bémol : l’opening interprété par Dustz, mêlant de manière improbable japonais, anglais et français. À écouter à vos risques et périls.
Kamisama no Memochô n’est pas NHK ni Yôkoso
Soit un lycéen qui débarque dans une nouvelle ville et qu’on appellera Mikado de Durarara. Soit une jeune fille qui est trop forte en ordinateurs et qui aime les choses sucrées qu’on appellera Sû de Love Hina. Soit une équipe de gens à son service (de Sû) chacun spécialiste dans un domaine d’expertise particulier (connaissance des milieux interlopes, espionnage, drague…) et qu’on appellera les Dollars de Durarara encore. Mélangez tout ça, ajouter des intrigues tournant autour de la résolution d’enquêtes de type policières, parfois glauques, mais toujours dans un contexte tangible et rationnel (celui du Japon contemporain), et vous entrapercevrez la richesse qu’a à offrir Kamisama no Memochô. Pour une fois que J.C. Staff fait un travail vraiment très bien, on ne va pas se plaindre. Si certains éléments de départ pouvaient faire penser à telle ou telle série, l’histoire prend rapidement son envol, et c’est avec plaisir qu’on va enchaîner les enquêtes. En plus, les persos sont vraiment bien écrits. Que du bonheur en somme.
Mawaru Penguindrum n’est pas Ano hi Mita Hana no Namae wo Bokutachi wa Mada Shiranai
Attention, OVNI. D’une part, c’est une œuvre originale. D’autre part, c’est Brain Base. À partir de là, on est en droit d’attendre que du bon. Et c’est complètement le cas. Penguindrum allie SF, policier, psychologique, drame et comédie comme jamais. On commence au sein d’une famille d’orphelins composé de 2 frères suffisamment âgés pour prendre en charge leur jeune sœur. Cette dernière souffre d’un mal incurable. Aussi, les frères vont tout faire pour que les derniers instants sur terre de leur sœur adorée (un peu trop adorée, d’ailleurs) soient les plus merveilleux qui soient. Lors d’une visite au zoo pour aller voir les pingouins qu’elle aime tant, Himari (la fille) trépasse. Un instant où votre serviteur a écrasé une larmichette, mais c’était certainement dû à la poussière. Alors que tout semble désespéré, elle revient miraculeusement à la vie, par le truchement d’un casque pingouin (oui oui) qui, quand elle le porte, permet à la Princesse de Cristal (si si) de prendre possession de son corps. Cette dernière demande aux garçons de retrouver le Penguindrum, en échange de quoi elle accordera un sursis de vie à Himari. Pour les aider dans leur quête, les protagonistes sont assistés de pingouins particulièrement inutiles qui ne sont visibles que par eux. Et aussi, y’a une autre fille qui stalke son professeur. Voila voila…
Sous des dehors scénaristiques WTF à souhait, Penguindrum s’annonce comme la série over the top de la saison (et même de la saison d’après puisque 24 épisodes sont prévus). En fait, Brain Base a pris tout ce qui fonctionne dans les bonnes productions Shaft, a viré le superflu qui rend l’ensemble parfois lourdingue, et y a ajouté sa patte onirique et sensible. Pour l’instant, le résultat détonne, et on est immédiatement séduit par cet univers. Graphiquement, on jongle entre l’usage intelligent des symboles, une CGI bien faite au service de scène vaguement Murakamiennes et des persos qui pourraient sortir de Toradora. Scénaristiquement, on a de tout, agencé de manière cohérente. À suivre de très près, c’est mon conseil beauté de l’été. IMAGINE !
BILAN
- Les séries que je regardais avant et que je continue parce que c’est très bien : Nichijô, Hanasaku Iroha, Tiger & Bunny, STEINS;GATE
- La série que je continue à regarder mais que je m’en bouffe les couilles à chaque nouvel épisode : SKET Dance
- Les nouvelles séries que je vais regarder plus qu’avec attention : Mawaru Penguindrum, Kamisama no Memochô, Ikoku Meiro no Croisée
- Les séries que je vais suivre parce qu’il faut bien loler : Baka to Test to Shokanju Ni, Nyanpire, Mayo Chiki
- Les séries que j’ai vu qu’un épisode et que j’ai pas parlé ici parce que donner un avis lapidaire sur un épisode ça va, hein, mais pas trop loin, et que je sens qu’on a à faire à des trucs de bonne facture : Usagi Drop, Kamisama Dolls, N°6
- Les séries gothiques et/ou sombres que je vais continuer, comme ça : Blood-C, Dantalian no Shoka, Itsuka Tenma no Kuro Usagi
- Les séries que je sais pas trop où ça va nous mener, ces conneries : THE iDOLM@STER, Uta no Prince-sama Maji Love 1000%, Morita-san wa Mukuchi
- La série que j’attends d’avoir vu les deux saisons précédentes avant de regarder l’actuelle mais que ça a l’air bien chiadé, de loin : Natsume Yûjinchô San
- Les séries que j’ai vu un épisode, c’était bien de la merde, alors merci, je laisse tomber : Manyû Hikenchô, Blade, YuriYuri, Ro-Kyu-Bu, Sacred Seven, Nekogami Yaoyorozu
- La série qui date de Charles le Chauve (la saison dernière) et que j’ai toujours pas commencé : Ao no Exorcist
- La série que je vais regarder avec culpabilité et que jamais j’admettrai que je l’ai regardée : R-15