Chose promise, chômedu. C’est l’heure des résultats du premier Blind-Test vaguement mixé avec les pieds. Certains vont pleurer des larmes de sang, puisque parmi les nombreux participants (une dizaine, ce qui prouve que mes méthodes de spaming in articles marche moyen – VOUS AURIEZ DÛ ÊTRE DES MILLIERS !), seul un (ou une – SUSPENSE) décrochera la palme et pourra se targuer de posséder tous ces objets que j’ai à lui offrir. Les autres peuvent repartir avec leur bite (ou leur chatte – cf. supra) et leur couteau.
Tous ces objets…
Il y avait donc 19 séries à identifier dans ce gloubiboulga musical de mauvais goût. On commençait donc avec le fameux Sakura Saku, inénarrable opening de Love Hina, anime de ma fin d’adolescence, alors que j’avais déjà pas mal de poils sur le kiki. Enchaîné avec un fondu qui a fait frémir plus d’un ingé son, on passe à Morning Arch, l’opening de A-Channel, un anime qui m’a fait beaucoup souffrir par sa nullité sans fond. En conclusion, Behoimi nous fait grâce d’un charmant Shalala Shalaliko Kilakilalin !, qui clôt Iyashikei Mahô Shôjo Behoimi, une insert song de Pani Poni Dash!, qui sert également d’ending à l’épisode 8 de la série. Et ouais, y’a du level, mais j’en attends pas moins de mon lectorat.
Ceux qui ont tendu l’oreille ont ensuite pu discerner un petit « Wan Wan !« , gimmick phare de Someone Else, l’opening de Working!! Ce « Wan Wan ! » revient ensuite à plusieurs reprises sur l’intro de Futari no Kimochi no Honto no Himitsu, terrible ending de Kill me Baby. Ces quelques notes de musique légères cèdent alors la place sans transition à Yume no Shima Shinen Kôen, opening dérageant du tout aussi dérangé Paranoia Agent (intéressant jeu de sonorités dans cette succession de mots ; lisez la à haute voix, vous verrez). Après une espèce de fade out un peu poucrave, on passe sur des gens qui blablatent. Il s’agit de Unshô Hishizuka et Megumi Hayashibara, ou plutôt Jet Black et Faye Valentine, qui échangent. Et ça tombe plutôt bien puisque le morceau qui suit leur conversation est Rain, insert song qui fait pleurer dans CowBoy BeBop, le meilleur anime du monde (tu dis le contraire, j’te bute).
Après toutes ces émotions, un petit « Ike Ike ! » nous réveille les oreilles, extrait de la chanson éponyme qui conclut chaque épisode de Ichigo 100%. Tout ça pour que lui suive un des morceaux les plus énervés du Hôkago Tea Time, j’ai nommé Gohan wa Okazu, insert song énergisante de K-On!! La voix de Mariya nous sort de notre pogo kawai. Il s’agit de l’intro de Runrunriru Ranranrara, un des opening de Maria Holic Alive. Et là, y’a un p’tit truc au synthé que personne n’a trouvé. Eh bien ce p’tit truc au synthé, c’est le début de Môsô Fetish, l’ending de Seitokai no Ichizon, un anime que manifestement je suis le seul à avoir vu. Lui succédait une musique de festival tressautante, j’ai nommé Bokusatsu Ondo de Dokuro-chan, ending des deux OAV Bokusatsu Tenshi Dokura-chan Second, qui sont bien rigolol. Après, on sort les guitares. D’abord pour le célèbre Ride on Shooting Star, chanson originale de The Pillows qui sert d’ending à FLCL. Ensuite pour H.T., opening vénère de Trigun.
Après un nouveau fade pourri, de la trompette. Et là, chers lecteurs, je suis déçu. Non, il ne s’agit pas d’un quelconque, je cite : « La Rose de Versailles sa mère je sais pas« , monsieur Amo. Il s’agit de Tenkû no Shiro Laputa, superbe insert song du Château dans le Ciel, quand Pazu joue de la trompette à ses pigeons et tout, là. Alors ça, quand il s’agit de lire des mangas en scanlation de Medaka Box parce que l’autre, là, elle a des seins énormes, y’a du monde. Mais quand il faut regarder du Ghibli, PLUS PERSONNE. Hmpf… Et puis ça part dans le n’importe quoi, avec ce massacre de Traumerei, originalement composée par Robert Schumann pour son Kinderszenen. Là, c’est Fûra qui en donne une interprétation très particulière et complètement weird, dans Zoku Sayonara Zetsubô Sensei. Plongés dans un état de dépression B (avant C, quoi), on sort les lames de rasoir avec le Menshi no Bolero – Shokushu no ne, ending de la plupart des épisodes de Excel Saga. Mais c’était sans compter sur les anges non pas de la télé-réalité, mais de Daten City, avec Fly Away, insert song de Panty & Stocking with Garterbelt. Enfin, on conclut sur une note complètement légère avec la virgule Kaze no Iro March qui aère les épisodes de Azumanga Daioh.
Et ça fait 19, et c’est bien et c’est cool. Et maintenant, le vainqueur. Oui, parce que la personne qui a gagné ce premier blind-test est a priori doté de chromosomes XY. Il s’agit du petit AlexisYJ, 13 bonnes réponses. Il pourra retirer ses lots à Epitanime ou à Japan Expo, ou ailleurs autrement, pourvu que ça implique que je me déplace pas trop exprès pour ça. Il gagne donc comme promis le volume 6 de Gon, les deux premiers discours de campagne officiels de l’ancien président-candidat Nicolas Sarkozy, ainsi qu’un album avec tous les présidents de la République Française de Louis Napoléon Bonaparte à Nicolas Sarkozy justement. J’espère qu’il est content.
Ouais, je suis content, youpi.
Mince, c’est quoi ces lots ? Je suis contente de pas avoir gagné du coup XD (Sauf pour Gon, m’enfin commencer une série au tome 6 huuum moyen)